Métro, publié le 16 octobre 2020
La pandémie de COVID-19 a affecté le bon déroulement du don d’organes. Une raison de plus, pour plusieurs intervenants du secteur, d’appeler les citoyens à signer leur carte de donneur d’organes.
Steve Bujold est hébergé à la Maison des greffés, dans le Plateau-Mont-Royal. Cet établissement accueille les personnes venant de région en attente d’une greffe ou dans le cadre de leur suivi post-opératoire. Rester à la Maison des greffés leur permet ainsi d’être au plus proche des hôpitaux montréalais.
Depuis janvier 2020, cet homme de 48 ans est en attente d’une greffe de poumons. En attendant, il est sous assistance respiratoire 24h sur 24.
En plus d’ajouter un stress de vulnérabilité au virus, la pandémie est venue ralentir les étapes à franchir dans le processus de don d’organes.
«En mars je devais venir au CHUM pour me faire évaluer [pour savoir si son état nécessitait d’être hébergé à la Maison des greffés], ça a été reporté au mois de juin, puis, au mois de septembre», se souvient ce résident de Sept-Îles sur la Côte-Nord.